Site de Mỹ Sơn

 Autre nom : Sanctuaire de Mỹ Sơn (VIIè - XIIIè) - Inscrit au partrimoine de l'humanité en 1999 (UNESCO)

Localisation
Province actuelle : Quảng Nam (principauté chame : Amaravati)
District de Duy Xuyên ; village de Duy Tân
Le site hindouiste de Mỹ Sơn est situé dans un cirque adossé à la montagne du même nom (Mỹ Sơn signifiant "belle montagne" en vietnamien).

Historique
Ce site, considéré comme le centre religieux du Champa, a pratiquement été occupé pendant toute l'histoire du royaume, même lorsque la primauté politique est passée aux provinces du sud ("clan de l'aréquier") au VIIIè siècle.
Aussi on y retrouve les temples et des édifices de style et de période très divers.
Les premières épitaphes (stèles gravées) trouvées à Mỹ Sơn datent de la fin du 4ème siècle :
- L'inscription de Bhadravarman I (380-413) = Phạm Hồ Đạt se proclamant « dharma maha raja » et instaurant le culte de Bhadresvara
- Un siècle et demi plus tard, Sambhuvarman (572-629) = Phạm Phạn-chí , restaure le sanctuaire qui a brûlé et le dédie à Sambhubhadresvara.
Tous ces sanctuaires étaient construits en matériaux périssables et il n'en reste aucune trace de nos jours

Chaque nouveau roi cham s'assurait la protection des dieux, soit par la construction de nouveaux temples, soit par la restauration d'anciens. Mỹ Sơn devint progressivement le sanctuaire national du royaume, une sorte de "Terre Sainte".

Description
Il ne comprend pas moins de 70 temples édifiés entre le 7ème et le 13ème siècle.
Ces temples sont repartis par groupes plus ou moins importants. On en dénombre une douzaine. On doit à Henri Parmentier la classification des temples de Mỹ Sơn par groupe alphabétique (A, A', B, C … et L). Cette appellation est encore conservée de nos jours, bien que certains ne l'approuvent pas entièrement.

L'ensemble a beaucoup souffert de la guerre du Vietnam, Mỹ Sơn ayant été bombardé plusieurs fois. Selon la population locale, certains temples qui auraient résisté aux bombes, auraient été minés par les soldats américains en patrouille, comme le kalan A1 (sanctuaire principal du groupe A)
Entre 1980 et 1990, les archéologues polonais ont restauré les groupes A, B, C et D

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